Chouette de Tengmalm

Chouette de Tengmalm

La Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus)

 

Chouette de Tengmalm, photo JD Henrioux
Chouette de Tengmalm, photo JD Henrioux

« Ainsi font, font, font, 3 petits tours et puis s’en vont ». Avec les Tengmalm, les tours ont été un peu plus longs, mais pour un même résultat. Du milieu des années 70 au milieu des années 90, la Choue s’est régalée à étudier les Tengmalm, à baguer des jeunes chouettes chocolat aux yeux d’or.

L’espèce occupait de façon équitable les loges de Pic noir et les nichoirs mis à sa disposition en Côte d’or dans les combes froides et sur le plateau calcaire du Châtillonnais.

On pourrait écrire qu’elles ont disparu comme elles sont venues : d’un coup de baguette magique. Enfin, pas tout à fait, car quelques individus étaient déjà présents avant les 20 ans de « Tengmalm boom » et quelques-uns le sont encore après, dans les combes de l’Arrière-Côte de Nuits et dans le Morvan, mais ils se comptent sur les doigts d’une main, alors qu’entre 1975 et 1995, il fallait les mains et les pieds d’une bonne petite équipe pour servir de boulier. Dans ces conditions, l’espèce motive et mobilise beaucoup moins les troupes.

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