Rendez-vous Images Plaine Nature
L’association Images Plaine Nature propose son exposition à Longecourt-en-Plaine. Venez rencontrer les exposants et discuter photo, oiseau, nature et plus si affinité.
Plus d’informations ici.
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En visite au 21ème festival international de la photo animalière et de nature à Montier en Der du 16 au 19 novembre, « la Choue » a savouré 4 coups de coeur (au moins !) :
– Sréphanie et David Allemand : « Owls » = les 13 espèces de rapaces nocturnes européens déclinés de jour uniquement. Si l’exercice parait accessible pour les 4 espèces nordiques (Chouettes harfang, lapone, de l’Oural et épervière) qui bénéficient de plusieurs mois à 24 heures de jour non stop, cela s’avère plus compliqué avec d’autres espèces bien nocturnes.
Un beau cadeau pour Noël. Ne tardez pas. L’édition risque d’être épuisée rapidement et il faudra attendre une réédiiton.
– Markus Varesvuo : « Oiseaux en majesté ». Editions Delachaux et Niestlé. Cela démarre fort avec 5 espèces de nocturnes scandinaves, et cela se poursuit jusqu’au Japon, ses grues et son Pygargue de Steller. Impressionnant! Un autre beau (et lourd) cadeau de Noël.
– Bernard Claessens et son bol d’oxygène en Finlande avec Ours brun et Gloutons. Photos d’autant plus appréciées quand on connait le contexte.
Spécialiste également du Hibou des marais. Allez visiter son site (pas seulement pour le hibou) : www.brenardclaessensphoto.fr
– Philippe Garcia : « Melrakki » le Renard polaire Islandais. L’auteur séjourne depuis plusieurs années en Islande par passion pour cette espèce.
Il propose des séjours photo ou observation : www.explographe.com
La partie émergée de l’iceberg, car à Montier l’enthousiasme est pratiquement à tous les stands.
Pour les bénévoles de l’association, l’été est l’occasion de remettre en état les nichoirs fatigués. Couvercles, tasseaux ou nichoirs sont remplacés par série de 6 ou 8 par jour dans les différentes forêts. Après Cîteaux le 4 août, Givry le 22, ce sera Jugny le 31.
Il nous restera une journée en forêt de Châtillon pour terminer la saison d’entretien.
Les déposes et poses de nichoirs ne se passent pas toujours facilement. Après le départ des jeunes Hulottes, les frelons prennent parfois possession des lieux et y construisent leur nid. Il faut l’expérience et l’équipement d’un des membres de l’équipe, apiculteur, pour déloger les squatters.
A Givry, nous avons capturé un mâle (non bagué) de Hulotte dans son nichoir. En été c’est assez rare de trouvez les adultes. Ils sont plutôt branchés à l’abri dans les arbres des environs.
A l’heure de la pause, c’est aussi l’occasion de se rafraîchir et de se restaurer. Vous pouvez voir que les nichoirs sont bien utilisés!!
La saison « plaine de Saône » 2017 a débuté le 8 mai. Elle avait commencé bien avant dans les zones « traditionnelles » (Auxois, Châtillonnais, Vingeanne) avec les Soufflot’s brothers.
Une bonne vingtaine de nichoirs contrôlés ce 8 mai et une présence limitée : 5 nichoirs occupés avec un couple dans chaque et 4 reproductions en cours (taille de ponte de 4 à 6 œufs).
Parmi les 10 adultes capturés, 2 contrôles :
– une femelle baguée par nos soins dans un nichoir situé dans un pigeonnier le 9 mai 2015 sur 2 jeunes et 4 œufs qui donneront 6 jeunes bagués le 22 juin. 2 jeunes également le 26 juin 2016, sans présence d’adultes.
Le 8 mai, la femelle de 2015 couve 4 œufs, accompagnée dans le nichoir par un nouveau mâle (différent de celui de 2015).
– une femelle couvant 4 œufs également. Elle porte une bague Suisse qui lui a été posée dans une commune en bordure du lac de Neuchâtel le 22 juin 2016 alors qu’elle réchauffait 5 jeunes de 12-18 jours.
Il est connu que les jeunes Effraies se déplacent beaucoup, les adultes nettement plus rarement. Celle-ci a parcouru au moins 127 km, distance en ligne droite séparant son lieu de baguage de son lieu de contrôle.
A suivre pour les Effraies…
La saison 2017 s’est terminée le 29 avril : 326 jeunes bagués, soit un peu plus de 1 jeune par nichoir disponible. Cela équivaut à une assez bonne année, avec des succès variables selon les forêts :
– 1.32 jeune pour les 106 nichoirs du Châtillonnais = 140
– 0.97 pour les 64 nichoirs du Morvan = 62
– 0.97 pour les 128 nichoirs de la plaine de Saône = 128
Toutes forêts confondues, Jugny remporte la palme, comme à Cannes, avec presque 2 jeunes par nichoir (48 jeunes pour 25 nichoirs).
En attendant le bilan final, en cours de réalisation, deux scoops :
– 1 femelle de Chat forestier et ses 3 jeunes (deux mâles + 1 femelle) en forêt de Saint-Loup.
– 3 attaques de femelles sur le bagueur en train de remonter ou descendre les jeunes.
Naturel, elles défendaient leurs jeunes. La même matinée, sur 3 nichoirs visités successivement. La moyenne habituelle, c’est une attaque tous les 3 ans. Ce qui laisse un peu d’avance pour les années à venir. Les Hulottes ayant annoncé leurs attaques, le bagueur n’a pas subi trop de dégâts et est encore opérationnel. Un bon entrainement pour les chouettes de l’Oural (voir la suite).
Une fine équipe de « la Choue » s’est rendue en 2009 en Croatie pour donner un coup de main à deux collègues féminines croates qui ne trouvaient personne pour les aider. Nos 6 joyeux luron(ne)s ont ainsi construit et posé une centaine de nichoirs pour cette cousine XL de la Hulotte (XXXL, c’est la Chouette lapone à laquelle nous rendrons visite une prochaine année en Finlande).
Et l’affaire était lancée. Seulement 7 jeunes bagués en 2010, 14 en 2011, … Il était prévu de retourner voir nos collègues Vesna et Sanja, « leurs » Chouettes de l’Oural et « nos » nichoirs. Opération réalisée et réussie au delà des espérances en cette fin mai. Un minibus rempli de 9 bénévoles de « la Choue », actifs et passionnés (mixité 2/3-1/3) a traversé le tunnel du Mont Blanc, la longue ligne droite de l’Italie (à l’horizontal) pour rejoindre la Slovénie. Après le passage toujours délicat de la frontière slovéno-croate, environ 1100 km en une bonne douzaine d’heures (arrêts compris), arrivée au paradis des Chouettes de l’Oural. Pas seulement.
Un régal avec le contrôle d’une quarantaine de nichoirs connus pour abriter une reproduction. Des individus de tous les âges, de tous les sexes, de toutes les couleurs, de toutes les agressivités. A 1€ la photo, cela aurait rapporté gros.
Une bonne cinquantaine de jeunes ont été bagués. Les grimpeurs locaux, copieusement et prudemment harnachés au niveau de la tête, ont subi un bon nombre d’attaques de la part de quelques femelles particulièrement actives. En comparaison, les Hulottes, c’est du pipeau.
Myrtille sur le gâteau : une ourse avec ses 4 oursons, bien observés (et photographiés) par seulement la moitié des bourguignons/francs-comtois. En effet, afin de pouvoir contrôler tous les nichoirs (cela va moins vite qu’avec ceux à Hulotte ou à Effraie), deux équipes avaient été constituées, avec à la tête de chacune une de nos amies croates. La seconde équipe a eu les miettes : une bonne dizaine de crottes d’ours bien volumineuses et bien fraiches. Bien provocatrices aussi. Notamment une, absente lors d’un premier passage sur le chemin et présente moins d’une heure après lors du retour. De quoi titiller un peu ceux qui n’avaient pas vu l’ours, notamment les photographes et les inciter à retourner une prochaine année. En effet, une séance de maintenance de certains nichoirs est à prévoir. Séjour à définir plutôt l’été pour ne pas gêner les Chouettes de l’Oural et pour engloutir des ventrées de myrtilles, tels les ours locaux qui eux seront bien présents à cette époque le de l’année.
Nul doute que les volontaires ne vont pas manquer…
(Voir ici une petite vidéo sur les ours.)
Le Châtillonnais cartonne! Les contrôles d’hiver des nichoirs à Hulotte sont terminés.
D’un côté la plaine de Saône avec 128 nichoirs et 42 adultes capturés, soit 0.33 adulte par nichoir.
D’un autre côté le Châtillonnais avec 106 nichoirs et 84 adultes capturés, soit 0.79 adulte par nichoir.
Mention particulière pour Larrey (10 nichoirs et 11 adultes) et pour Jugny (25 nichoirs et 23 adultes). Un peu moins bien pour Châtillon (71 nichoirs et 50 adultes).
Déjà une demi-douzaine de débuts de ponte. La faînée 2016 semble avoir été un bon millésime.
D’un troisième côté, le Morvan laisse à désirer : 50 nichoirs et 11 adultes, soit 0.22 adulte par nichoir.
Il reste les 14 nichoirs du Haut Morvan qui attendent la fonte de la neige.
Hugues
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Photos Dominique Morieux
C’est reparti pour la 38ème édition des contrôles hivernaux des nichoirs à Hulotte :
Pour étudier les proies apportées aux jeunes, la pose de 4 appareils photos avait été prévue sur 4 nichoirs favorables quant à la possibilité de pose et à l’occupation du nichoir. Un seul a été posé. A revoir début février.
La Bérézina (sans la neige) se poursuit : 32 adultes capturés pour l’hiver 2010-11, 25 pour 2011-12, … 20 pour 2014-15, 17 pour 2015-16 et 14 pour 2016-17. Confirmation de l’explication en cours d’étude (Bruno), mais cela va prendre du temps : analyse des centaines de parcelles, une par une, dans le temps.
Les parrains participants dont c’était le baptême ont été contents de voir quelques Hulottes. Les vétérans plus ou moins réservistes étaient abattus. Heureusement qu’un nouveau parrain vigneron avait fait le nécessaire pour remonter le moral des troupes au déjeuner.
En terme de rendement, nettement mieux que les 2 épisodes précédents.
11 nichoirs dont 5 fréquentés par la Hulotte, 1 par la Martre.
6 Hulottes vues : 1 s’envole à l’approche, 5 capturées = 2 baguées + 3 contrôlées parmi lesquelles 2 jeunes de 2015 dont c’était la première capture comme adultes.
Bonus : les deux, retrouvées dans deux nichoirs différents, provenaient de la même nichée, étaient sœurs et les dernières de la fournée (4ème et 5ème), comme quoi les derniers ont autant de chances de survie que les premiers.
Ce n’est pas mal, mais Givry nous avait toujours habitués à mieux. Il est vrai que la fréquentation de 3 nichoirs par la Martre (dont un individu turbulent dans un nichoir), une première pour Givry, imposait de revoir les prévisions à la baisse. L’ensemble est toutefois bien meilleur que les sorties précédentes, ce qui se confirme par la pose de 3 appareils photos. 4 sont prévus à Cîteaux et 4 à Givry pour une comparaison entre « rien ne va plus » et « tout va très bien ».
Les 10 individus capturés étaient déjà tous bagués, dont le vétéran de Givry : 19 ans.
Nous remercions Delphine Cury pour les photos des sorties de Givry et Saint-Loup.
[Best_Wordpress_Gallery id= »21″ gal_title= »Contrôles Givry Saint-Loup »]
C’est à Perrigny-sur-l’Ognon, Maxilly-sur-Saône et Heuilley-sur-Saône que nous avons pu poser 6 nichoirs. Dans la foulée, nous avons placé deux corbeilles à Hibou moyen-duc et des nichoirs à Faucon crécerelle.
Tous nos remerciements vont bien évidemment aux personnes qui nous ont permis la pose de ces nichoirs dans leur propriété.
Merci à l’équipe de pose : Arthur, Bernard, Denis, Esther, Gérard, (Hugues, absent excusé) et Pierre pour leur participation.
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